Conçue à l’origine par le biologiste britannique Richard Dawkins, la notion de «mème» a pris une dimension nouvelle avec l’avènement d’Internet. Toutefois, son appropriation contemporaine, souvent parodique, s’est largement éloignée de ses fondements scientifiques, qui revêtaient une portée bien plus sérieuse, liée à l’évolution génétique et au mimétisme. Ce qu’il en reste aujourd’hui, ce sont ces images omniprésentes sur la Toile, caractérisées par un aspect volontairement décalé ou grotesque, émaillées de textes humoristiques ou sarcastiques, généralement rédigés en lettres capitales et en caractères gras. Par sa nature virale, le mème s’est imposé comme un élément incontournable de la culture numérique populaire, intrinsèquement lié à l’actualité. Cette omniprésence a conduit Bondpartners à adopter ce concept dans l’illustration de son rapport d’activité cette année, tant il a redéfini les codes de la communication, captant l’attention des masses dans un environnement saturé d’information et de testostérone.